Poème en l’honneur de son Altesse l’Empereur Jean Jacques Dessalines , père de la Nation Haïtienne.

L’empereur

La foule en liesse en ses heures de gloire, gavée d’espérances
Jubilait au dehors, n’entrevit point ses futures errances.
Ce vacarme ne troubla point le petit enfant
Qui cogita heureux et fier de son blasphème.
Il se souvint de ce cri qui brisa des chaines tel l’ouragan
Qui terrasse l’œuvre séculaire qu’on crut ferme.

Epouvanté lui-même par ce cri , cette parole sublime,
L’Elu entrevit le sinistre destin, le prix de son crime.
« Qui es-tu pour avoir osé ? Ne crains-tu point notre courroux ?
Vouloir tuer des dieux, vaine espérance du fou !!!!!!!!! »
Je suis l’Empereur, lui répondit l’Enfant
Le rayon d’or, De la liberté, le souffle du vent.

Fils de la Liberté, l’enfant,, dans son élan cria de nouveau.
La foule était endormie, insensible aux milles nuances de ses mots.
Il entrevit la lumière au delà du destin. Seul, il s’élança,
Dans les profondeurs de l’abime, pour mettre en lambeaux
La fatalité, forger leur destin jusqu'à trépas.
Mais la foule dans ses songes adorait déjà son veau.
Auteur: Domond Willington

Domond Willington
Baccalauréat en Administration publique
Enseignant
Étudiant en sciences juridiques
Rédacteur en chef de Fouye Rasin Nou

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