Soutien au groupe Viv Ansanm : des acteurs politiques veulent intégrer les gangs au débat politique

Soutien au groupe Viv Ansanm : des acteurs politiques veulent intégrer les gangs au débat politique

Le Collectif 30 janvier, le parti EDE, ainsi qu’une branche issue de l’accord du 21 décembre ont récemment exprimé leur soutien à la position du groupe armé Viv Ansanm dans un document transmis à la Caricom . Ce dernier demande notamment le remplacement du Conseil de Présidentiel de Transition (CPT) par la Cour de cassation, une revendication qui suscite des réactions dans le paysage politique haïtien.

L’information a été confirmée sur les ondes de Magik9 par Liné Balthazar, figure influente du parti PHTK. Selon ses déclarations, cette position marque un désaccord avec le maintien du CPT et entend intégrer les revendications de plusieurs secteurs dont le gang Viv Ansanm dans le cadre des propositions de sortie de crise en Haïti.

Jimmy Chérizier, alias ‘Barbecue’.Chef de Gang et porte-parole de « viv ansanm »

Selon Liné Balthazar, membre influent du parti politique PHTK, la coalition de gangs Viv Ansanm est un acteur clé de la crise . Selon ce dernier, « ambassadeurs accrédités en Haïti et les organisations internationales œuvrant dans le pays sont en contact avec les gangs et les ont intégrés dans leur cadre de réflexion ». Pour lui, « les acteurs politiques haïtiens doivent cesser avec l’hypocrisie et les intégrer aussi au débat politique ». « Le CPT qui contrôle Petion-Ville et le Haut Delmas cohabite déjà avec les gangs qui contrôlent le reste de la capitale haïtienne », a-t-il martelé sur les ondes de Magik 9.

À la question de savoir, s’il comptait faire alliance avec cet « acteur » lors des prochaines élections, il a préféré laisser planer le doute en affirmant: «  vous aurez la réponse quand il y aura les les élections ».

Toutefois, cette prise de position n’a pas reçu l’assentiment unanime des autres acteurs politiques et sociaux. En effet, la coalition Viv Ansanm étant responsable de plus de 5000 morts dans le pays pour l’année 2024, certains voient mal ces derniers s’intégrer dans la sphère politique et dans les prises de décision au niveau de l’Etat.

Ainsi, selon le leader du PHTK , la voix des gangs comptent pour les groupements politiques tels que. le Collectif du 30 janvier, EDE et une branche de l’accord du 21 décembre .

Domond Willington/ Fouye Rasin Nou

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